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La présence d’Algonquins au Fort Richelieu

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8 janvier 2013
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Les pères Jésuites envoyaient annuellement à leur supérieur de Paris un compte-rendu de ce qui se passait au Canada. Ces textes que l’on nomme les Relations des Jésuites furent édités de nouveau en 1972.

On y trouve quelques faits qui se sont déroulés dans notre région entre la fondation et l’abandon du fort par manque de soldats.

1642 : un piège à l’embouchure de la rivière Richelieu

Simon Piescaret, un chef de guerre algonquin était la terreur des Iroquois. Son prénom, Simon, indique qu’il était baptisé.

Quand il eut connaissance que plusieurs canots d'Iroquois s’approchaient du fort, Simon cacha dans son canot 15 fusils chargés. On sait que recharger un fusil prend beaucoup de temps. Avec quatre compagnons, ils font semblant de pêcher à l’embouchure du Richelieu.

Quatre ou cinq canots iroquois les attaquent. Il feint de se laisser capturer. Alors que les canots iroquois s’approchent, il sort ses armes, fait feu et coule les frêles canots. On assomma le plus d’ennemis possible, d’autres se noyèrent.

Pour l’année 1643, le père Barthelemy Vimont écrit quelques faits qui se sont produits au Fort Richelieu.

À la fin novembre, des Algonquins qui étaient aux Trois-Rivières décidèrent de se rendre à Montréal pour y chasser. Chemin faisant, ils apprirent que de leurs amis étaient au Fort Richelieu et ils décidèrent d’aller leur tenir compagnie soit à la chasse ou à la guerre. Le père LeJeune les accompagnait.

Le commandant du fort, M. de Chamflour les reçut avec grand plaisir. Pendant tout l’hiver, il les traita amicalement. Il aida les pères Jésuites, dont le père DeNoue qui était déjà au fort, dans leur mission pour enseigner et convertir ces sauvages.

Voici ce que l’on a écrit sur leurs activités journalières. Au point du jour, le père DeNoue disait la messe, et un jeune français, le sieur de Normandville qui parlait leur langue récitait des prières tout haut. Le soir, les chrétiens priaient et chantaient des cantiques en algonquin.

On ne peut imaginer comment ces premiers habitants du Fort Richelieu ont pu survivre avec si peu de moyens. Un fort de 100 sur 100 pieds, des habitations très rustiques et sûrement mal chauffées. Heureusement la région était riche en gibier et en poissons.

Roland Plante, Société historique Pierre-de-Saurel, www.shps.qc.ca

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