Éric Salvail a fêté sa mère Colette sur la scène du gala Artis. Arrivé au bras de sa plus grande admiratrice le 27 avril, celui qui était en nomination pour l’animation d’En mode Salvail lui a offert un beau cadeau, celui de remporter son sixième trophée à ses côtés.

Ce prix revêt une grande importance pour l’animateur, puisque plusieurs personnes avaient remis en question son projet de se lancer dans l’aventure du talkshow.

« Ce n’était pas gagné d’avance, confit-il à sa sortie de scène. Mais en même temps, j’avais envie de relever ce défi. Je ne pensais jamais que ça se clôturerait par un trophée Artis. Je ne comprends pas encore ce qui vient de se passer. »

Véritablement sous le choc, celui qui avait débuté sa carrière en animant les foules de L’Enfer c’est nous autres donne le crédit aux téléspectateurs.

« J’imagine que les gens apprécient ce qu’on fait s’ils prennent le temps de voter! Sincèrement, je ne m’y attendais pas! Je suis sous le choc. »

Le Sorelois d’origine a avoué n’avoir jamais cru, alors qu’il habitait au deuxième étage du dépanneur Chez Salvail, qu’il vivrait un jour son rêve le plus fou.

« Je le souhaitais, mais je ne pouvais pas penser que chaque année du gala Artis je serais là! Je suis choyé et c’est extraordinaire », souligne celui qui avait animé la cérémonie des MetroStar en 2005, ancêtre des Artis.

Parmi les nombreux moments partagés à l’intérieur du théâtre Denise-Pelletier, le premier trophée remporté est probablement le souvenir le plus précieux d’Éric Salvail.

« Il est ex æquo avec celui de l’année où j’ai animé le gala, dit-il. C’est une très belle expérience. On reste debout jusqu’aux petites heures du matin pour attendre que les journaux sortent et on est fou raide quand la critique est bonne! »