Un cas recensé à Sorel-Tracy
Délits sexuels via le leurre informatique : la SQ prévient

Par Salle des nouvelles
La Sûreté du Québec désire mettre en garde la population concernant des délits de nature sexuelle perpétrés via les médias sociaux. Récemment, des cas de leurre informatique visant des adolescentes ont été portés à l’attention des policiers, notamment un à Sorel-Tracy. La Sûreté du Québec n'a pas souhaité commenter ce dossier sous enquête, mais a en revanche voulu faire passer un message de prévention.
Le ou les suspects communiquent avec les victimes par le biais des médias sociaux en proposant notamment des conseils en matière de séance photographique pour en venir graduellement à obtenir des photos d’elles dénudées ou sexuellement explicites.
Le leurre est une infraction commise par une personne, souvent adulte, mais pas nécessairement, qui utilise un moyen technologique pour communiquer avec une personne âgée de moins de dix-huit ans ou qu’elle croit telle dans le but de commettre une infraction d’ordre sexuel.
Fausse identité, faux prétextes
Par exemple, une personne commettrait une infraction de leurre si elle lui demandait, lui suggérait ou essayait de la convaincre de produire ou de transmettre des photos ou des vidéos d’elle à connotation sexuelle au moyen d’un ordinateur et d’Internet. Il est important de rappeler que les individus peuvent se créer une fausse identité pour communiquer avec des personnes mineures sous de faux prétextes.
Les citoyens sont donc invités à sensibiliser les personnes mineures de leur entourage aux dangers liés à l’utilisation d’Internet et à la communication avec des personnes inconnues. Il est également recommandé aux parents d’avoir une discussion avec leurs adolescents concernant leur utilisation des médias sociaux ainsi que les paramètres de confidentialité de leurs comptes afin de limiter la possibilité que des inconnus mal intentionnés les interpellent.
Pour plus d’information concernant le leurre informatique, les citoyens peuvent consulter la section Sécurité en ligne du Centre canadien de protection de l’enfance.
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