Des questions… sur la période de questions
Par André Péloquin
Plusieurs citoyens ont tenu à exprimer leur mécontentement face à la limite de temps imposée par citoyen. Le règlement 20-50 - entraînant une amende de 500$ aux personnes qui chahuteraient ou lanceraient des insinuations lors d’assemblées – a lui aussi été soulevé. M. Gignac a notamment indiqué qu’il a entendu un membre du conseil utiliser « politicaillerie » - un terme laissant place à des insinuations - pendant la soirée. Ce dernier se demandait si le règlement s’appliquait qu’aux citoyens.
Messieurs Mandeville et Piché, qui suivait M. Gignac abondaient dans le même sens (« C’est presque une dictature! » a tonné M. Mandeville lorsque l’on a avisé que son temps s’écoulait). De plus, M. Piché a demandé qu’on précise le pronom « quiconque » dans l’article du règlement, laissant indiquer que des citoyens pourraient bien déposer des plaintes contre des élus eux aussi. M. Dauplaise leur a expliqué qu’il tentait d’appliquer le règlement tant bien que mal et que certaines nuances pouvaient lui échapper alors qu’il préside et que ce fameux « quiconque » serait détaillé prochainement. Il a aussi félicité les citoyens présents pour leur bon comportement, l’assemblée se voulant moins mouvementée qu’à l’habituel.
Bien que le dossier des éoliennes concerne la MRC, M. Gignac a profité de son moment au micro pour prier le maire de remettre les sommes engrangées par le parc aux citoyens. « On ne veut pas de nouveaux projets, on veut payer moins de taxes », a-t-il martelé. M. Dauplaise a répliqué en expliquant que ce surplus serait sûrement investi dans la résolution de problèmes, notamment celui des eaux usées et des conduites bouchées.
Le terminus d’autobus était aussi sur la sellette alors que M. Piché a exigé des précisions sur l’ouverture de la nouvelle gare et sur les coûts que les défauts observés. « Est-ce qu’on va payer pour ce qui ne fonctionne pas? », a-t-il demandé après des explications du maire indiquant que des fenêtres présenteraient des défauts. Le premier magistrat a aussi annoncé que le budget devrait être respecté et que le contrat se termine le 31 décembre 2011. « On veut donc bouger rapidement! », a-t-il dit à la foule présente, se faisant rassurant.
Un autre citoyen, M. Cousineau, a demandé au conseil si la Ville pouvait être plus « clémente » sur les amendes de stationnement lors des joutes de hockey en faisant valoir que les gens de l’extérieur ne se tenaient pas au courant des pratiques de Sorel-Tracy en ce domaine. Il a aussi souhaité qu’on affiche davantage de bannières liées aux succès sportifs des jeunes équipes dans le Colisée Cardin et qu’on raccroche le gilet de Pierre Mondou dans les enceintes.
D’autres questions qui ont été lancées au micro : M. Maissoneuve qui souhaiterait obtenir le salaire du directeur général de la Ville de 2008 à 2011 (on lui apprendra que la Loi à l’accès à l’information lui permet d’obtenir ses renseignements) et un autre citoyen qui a prié la ville de s’occuper de ses bâtiments avant de céder le quai #2 (le maire a toutefois fait miroiter les 5M$ que le règlement rapportera).
Puis, pour terminer sur une bonne note, Rachel Doyon, de la Maison de la musique, a tenu à lire une lettre de félicitations au conseil (celui-ci appuie financièrement le projet qui devrait ouvrir ses portes en décembre ou en janvier 2012). « Merci d’offrir ce lieu rassembleur aux jeunes. Merci de briser l’isolement des musiciens. »
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