«Pauline Marois va ressortir plus forte qu’elle ne l’a jamais été!», Sylvain Simard
À quelques jours de la rentrée parlementaire, le député de Richelieu à l’Assemblée nationale, Sylvain Simard, profitait d’un point de presse pour réitérer son appui à Pauline Marois, avouant s’être fait discret au cours de la tourmente. « Mme Marois savait et elle a su tout le long qu’elle pouvait compter sur ma totale loyauté. » Il s’est dit très confiant que Mme Marois poursuivra sa carrière politique jusqu’à l’élection, et il restera à ses côtés. « Vous verrez, comme le phénix qui traverse le feu, elle va ressortir plus forte qu’elle ne l’a jamais été », a-t-il renchéri.
Au regard des événements qui ont secoué le Parti québécois, il a laissé savoir que le caucus aurait dû être le lieu de discussions et de débats, au lieu que cela se fasse sur la place publique. Conscient que ce ne sont pas les premiers affrontements internes à secouer le parti [il célèbre son dix-septième anniversaire de vie politique], il a tout de même laissé savoir « qu’il arrive un degré qu’on ne devrait jamais dépassé. » Selon M. Simard, ceux qui ont quitté le parti sont allés trop loin, notamment dans le cas de Pierre Curzi qui, derrière ses questions de principe, avait des arrière-pensées et des remises en question du pouvoir au sein du parti.
Voter de manière cohérente
Il a également parlé des projets sur la table lors de la prochaine session parlementaire, dont le dossier de l’amphithéâtre. Selon lui, même s’il s’agira d’un vote libre, il pense que les membres du parti devraient voter de manière cohérente.
En ce qui a trait à la souveraineté, bien que convaincu que l’appui est toujours le même dans Richelieu, il a affirmé qu’il souhaitait s’occuper davantage des vrais problèmes des gens du comté que de participer aux querelles internes du parti. « Les vraies affaires, c’est le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, le prix de l’essence qui use les budgets des familles, les problèmes d’enfants et de persévérance scolaire. Et la santé. Le nombre d’heures d’attente ici à l’Hôtel-Dieu est l’un des moins reluisants au Québec, avec en moyenne 22 heures d’attente à l’urgence. » À son avis, nous ne sommes pas rendus à préparer un référendum, une position que, selon lui, Pauline Marois préconise aussi.
Une année cruciale pour la région
Localement, il a fait savoir que la prochaine année sera cruciale : construction de la nouvelle prison, de l’usine Alstom pour les wagons de métro, investissements considérables chez Rio Tinto, d’où l’importance de ne pas se déchirer. Enfin, il a manifesté son désir de travailler à faire avancer le dossier du prolongement de l'autoroute 30 jusqu'à la route 122, pour faciliter le transit vers l'autoroute 20 et l'autoroute 55. « J’ai envie que tous les maires, tous les conseillers, tous les acteurs de développement et toute la population travaillent avec moi à ce projet », a-t-il conclu.
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