À marée haute
Par André Péloquin
Un premier cadeau de la Saint-Valentin pour les élus? Nonobstant, l’assemblée de ce lundi se sera déroulée rondement alors que le maire Réjean Dauplaise et les conseillers fileront à travers les neuf points de l’ordre du jour avec efficacité et collégialité devant une vingtaine de citoyens.
Du neuf!
Parmi les points soulevés, notons une analyse de soumissions pour l’acquisition de deux camionnettes pour le Service des travaux publics. La conseillère Sophie Chevalier annoncera que les acquisitions se feront à l’aide du fonds de roulement et, comme d’habitude, on retiendra le soumissionnaire le plus bas. Ainsi, la Ville a acquis une camionnette chez Deux Rives Chrysler Dodge Jeep pour 26 240 $ en plus d’une autre chez Poirier Ford pour 30 394 $. De plus, en adoptant le règlement #2179 concernant des dépenses en immobilisations relativement à l’acquisition d’un camion-échelle avec plateforme pour le Service de sécurité incendie et le paiement d’honoraires professionnels, et autorisant, à ces fins, un emprunt de 1 300 000 $, le conseil prévoit aussi l’ajout d’un nouveau véhicule à sa flottille.
Toujours dans le domaine des nouveautés, on a profité de la séance de février pour nommer un nouveau maire suppléant. Ainsi, la conseillère Michèle Lacombe-Gauthier cède son siège à Yvon Bibeau qui l’occupera jusqu’au 7 mai. On a aussi annoncé que le comité de toponymie s’est entendu sur le choix d’un nom pour la rue située à l’extrémité sud du développement du Boisé d’Angoulême. Celle-ci sera maintenant connue comme la rue de la Garonne. On a aussi annoncé que la Ville ouvrait deux nouveaux postes de concierge à temps plein pour affectation au quartier général du Service de sécurité incendie et du Service des travaux publics en plus d’embaucher un peintre à la Division des infrastructures urbaines et équipements, puis de nommer un concierge régulier à temps partiel à la Division des infrastructures urbaines et équipements ainsi qu’un pompier préventionniste au Service de sécurité incendie.
Du côté communautaire…
C’est aussi lors de cette séance que le conseil a accueilli favorablement les demandes de reconnaissance aux fins d’exemption de toute taxe foncière des organismes communautaires suivants : la Maison La Source du Richelieu, le centre récréatif Au fil des ans ainsi que le Carrefour naissance-famille et le Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu.
De plus, les conseillers Corina Bastiani et Gilles Lemieux ont abordé les Journées de la persévérance scolaire en Montérégie qui se tiendront du 13 au 17 février cette année. Alors que Mme Bastiani y est allée de statistiques (comme le fait que la Montérégie se classe au 10e rang des taux de sortie sans diplôme ni qualification des régions administratives du Québec avec 19,6 %, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne provinciale), M. Lemieux a invité les employeurs à limiter le nombre d’heures maximales travaillées par leurs employés étudiants à 15. De son côté, le conseilleur du district Richelieu, André Potvin, a mis l’accent sur la Semaine de la prévention du suicide qui se déroule jusqu’au 11 février.
Voir à long terme…
Le conseiller Yvon Bibeau était particulièrement en verve lors de la période de commentaires des membres du conseil. « Il faut voir à long terme », a-t-il martelé, liant du même coup le tracé de la route industrielle, le fameux projet de pont à péage qui refait surface depuis des années ainsi que le ménage à trois houleux entourant le traversier. « Il y a des années, on disait des gens qui envisageaient un pont payant entre les deux rives étaient des rêveurs, mais les temps changent! » Mme Bastiani abondera dans le même sens lors de son intervention et ajoutera, en faisant référence à la pétition qui circule actuellement sur le traversier, qu’« avant de se prononcer, il faut analyser, car ces décisions pourraient avoir un impact sur les 30 prochaines années. »
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