Justin Trudeau reçoit l’appui des libéraux de la région
Geneviève Tellier, présidente de l’Association libérale fédérale de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour, considère que Justin Trudeau se distingue de ses adversaires dans la course pour la direction du Parti libéral du Canada (PLC). C'est pourquoi elle et les militants de la circonscription lui donnent leur appui.
« Justin a fait un travail extraordinaire comme député et il est une grande inspiration pour nous tous, c’est pourquoi nous le suivrons tout au long de la campagne », a-t-elle mentionné pendant un point de presse du Conseil général du PLC à l’Auberge de la Rive, le samedi 17 novembre.
Les militants et les médias étaient nombreux pour l'occasion. L’enjeu était primordial pour les quatre candidats qui s'affrontent pour la direction de la formation politique. En effet, c’était pour eux l’occasion de prouver aux militants sorelois que chacun d’entre eux était le meilleur. Dans cette optique, ils ont parlé de leur vision de l’avenir du pays. Son de cloche commun : tous désirent unir le Québec au reste du Canada.
Pour René Roy, candidat et vice-président de l’est du Parti libéral, section Québec, l’avenir de la province réside dans une politique qui construit et unifie la population. « Le Parti libéral est prêt à offrir une fédération où toutes les provinces sont incluses. Nous avons l’objectif de faire du PLC le parti qui ralliera tous les Canadiens aux valeurs qui leur sont chères, comme la justice sociale. »
George Takach, candidat libéral de Toronto, a prononcé son discours en alternant entre sa langue natale, l’anglais, et le français. « Je vais être le candidat de l’économie. Nous devons absolument moderniser le Parti libéral pour avoir un Internet ultra rapide qui aidera les entreprises et tous les services de santé et gouvernementaux en ligne. »
La candidate anglophone Karen McCrimmon a tenu à s'exprimer exclusivement en français, malgré sa difficulté avec la langue. « Ma priorité comme nouveau chef est de vous entendre et de vous comprendre, c'est pourquoi je veux vous parler en français et vous entendre en français. Nous voulons un parti qui utilisera sa tête, mais également son cœur dans ses décisions. »
Pas gagné d’avance
Malgré sa plus grande popularité par rapport aux trois autres candidats, Justin Trudeau a insisté pour dire que rien n’est gagné d’avance. « C’est très imprévisible ce qui va se passer, mais je suis très content d’avoir les appuis de plusieurs Canadiens. »
Malgré que le député bloquiste de la région, Louis Plamondon, soit bien ancré à Ottawa depuis 27 ans, M. Trudeau pense qu’il est maintenant temps pour les Québécois de regarder ailleurs.
« Je m’entends bien avec M. Plamondon. C’est un homme extrêmement sympathique. Toutefois, je sais sans l’ombre d’un doute que les Québécois et les Canadiens veulent quelque chose d’autre. Ils désirent une politique qui est basée non pas sur la division, mais bien sur ce qui nous rassemble. »
Selon ce dernier, ceci est la principale cause des difficultés qu’a connues le Bloc québécois lors de la dernière élection fédérale. « Les Québécois voulaient voter pour quelque chose et pas juste contre quelque chose. »
M. Trudeau soutient que, selon ce qu’il a entendu, les gens sont très excités par sa candidature. « Les gens aiment que j’emmène la relève et que je motive une nouvelle génération et, surtout, que mon approche ne soit pas encrée dans des vieilles idéologies, mais dans des éléments pratiques qui vont nous servir tant sur le court que sur le long terme. »
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