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« Il n’y a pas de pilote dans l’avion »

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16 avril 2013
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Par Sébastien Lacroix

Il risque d’y avoir une congestion sur le bulletin de vote lors des prochaines élections municipales, en novembre prochain, à Sorel-Tracy.

En plus de l'actuel maire Réjean Dauplaise, qui sollicitera un deuxième mandat, de la conseillère Corina Bastiani et chef du Parti d’Aujourd’hui et de l’homme d’affaires Jean Tremblay, un quatrième candidat vient d’annoncer son intention de briguer la mairie.

Il s’agit d’André Mandeville qui a été gestionnaire municipal pendant une trentaine d’années. Au cours de sa carrière, il a participé à la gérance partagée de la Ville de Sorel pendant une quinzaine d’années, en plus d’occuper le poste de directeur des finances et trésorier pour Sorel, puis Sorel-Tracy.

André Mandeville n’en ait pas à ses premières armes en politique municipale. Il a tenté sa chance, en 2005, lorsque Marcel Robert a été réélu. Près de 15 % des électeurs lui ont témoigné leur confiance, mais il a terminé troisième derrière l’ancien maire de Tracy, Émile Parent. « En 2009, j’ai écouté ma famille et je ne me suis pas présenté, mais là, j’ai envie de plonger », nous a-t-il confié. J’ai les appuis nécessaires, autant de la population qu’auprès de gens qui ont une crédibilité et une certaine influence. »

Se redonner une crédibilité

Parmi ses objectifs, André Mandeville entend redonner une crédibilité à la Ville de Sorel-Tracy. « En ce moment, nous n’avons pas une bonne réputation avec tout ce qui s’est dit. Qu’on pense à Infoman ou à la pièce de théâtre Sorel-Tracy », décrit-il.

Celui qui veut en découdre aux prochaines élections envoient déjà une flèche au maire en poste. « Il n’y a pas de pilote dans l’avion, illustre-t-il. Je crois que je peux être un bon pilote. Je peux faire du bon travail pour servir les contribuables et non pour me servir ».

Il en décoche une autre à Corina Bastiani qui a fondé un parti. « Je ne veux pas d’une ligne de parti. Je veux que les conseillers soient libres et qu’ils n’aient pas les mains attachées. C’est en brassant des idées qu’on peut prendre le pouls de l’ensemble de la population », croit-il.

Diminuer les taxes; abaisser la dette

André Mandeville veut aussi faire diminuer le compte de taxes des contribuables afin d’être compétitif avec d’autres villes avoisinantes. « Pour une maison de 150 000 $, le compte de taxes est d’environ 700 $ plus chers que dans des villes telles que Boucherville, Drummondville, Joliette et Saint-Hyacinthe », indique-t-il.

Le candidat ne comprend pas non plus pourquoi les taxes sont si élevées. « À la lecture des états financiers de 2000 à 2011, nous constatons que l’évaluation foncière imposable a presque doublé et que le budget d’opération de la Ville est passé de 35,5 millions $ à 53 millions $, lance-t-il. Il est impératif de scruter à la loupe et de revoir l’ensemble des postes budgétaires de l’administration municipale. »

Le candidat veut également abaisser la dette de la Ville de Sorel-Tracy. « Elle s’élevait à 64,5 millions $ au 31 décembre 2011. C’est beaucoup trop élevé, déplore-t-il. C’est sans compter l’emprunt de la MRC pour le parc éolien pour lequel nous endosserons la rondelette somme de 36 millions $. »

André Mandeville croit qu’il faut réagir rapidement pour éviter de payer trop d’intérêts. « Les taux d’intérêt de 2 % ou 3 % que l’on paie aujourd’hui tirent à leur fin, s’alarme-t-il. Imaginons que les taux montent à 7 %, la Ville devra payer 2,5 millions $ de plus par année en intérêts seulement. »

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