Serge Péloquin, un homme d'affaires bien connu dans la région, ne dément pas la rumeur qui court depuis samedi. Il se pourrait qu'il soit bel et bien candidat à la mairie de Sorel-Tracy aux élections du 3 novembre prochain.

« Oui, la rumeur est fondée », commente-t-il. Celle-ci a été lancée le 16 juillet sur le site d'information Sorel-Tracy Magazine et circulerait depuis le 13 juillet dernier.

« Je dois analyser les impacts d'une telle décision sur ma vie, tant aux plans familial que professionnel, poursuit M. Péloquin. Je ferai part de ma décision finale très bientôt. »

Ce dernier ne cache pas que son grand intérêt pour le poste de maire de Sorel-Tracy va de pair avec l'appui dont plusieurs personnes lui ont fait part depuis que la rumeur a fait boule de neige.

« J'ai reçu des dizaines d'encouragements et je sens que le moment serait bon. Je pense que les citoyens sont prêts à prendre quelqu'un qui vient du monde des arts. L'art est un moyen de communication. Cela fait des années que je travaille au développement de la ville. Depuis longtemps, je gère une entreprise et du personnel. »

À son avis, son « esprit rassembleur » pourrait lui servir d'atout pour relever les nombreux défis qui se présenteraient à lui. « Les défis sont énormes. Il faut faire en sorte que les gens paient moins de taxes, de réduire la dette, mais qu'ils puissent obtenir plus de services. »

Il estime que l'objectif est d'améliorer la qualité de vie des citoyens, en créant plus de richesse, plus d'emplois, en favorisant le développement de nouvelles entreprises et l'arrivée de nouveaux résidants.

Or, il rappelle toutefois que son engagement en politique doit être bien réfléchi, puisqu'il devra mettre de côté les différents projets qui l'occupent actuellement. « Il y a, entre autres, l'Hôtel de glace, mais aussi le projet d'Écomonde. Et puisque la Ville de Sorel-Tracy est le principal partenaire du projet d'Écomonde, je devrai me retirer de celui-ci. En fait, je dois sacrifier quatre ans de vie professionnelle. »

Compte-t-il se présenter dans une coalition ou au sein un parti politique municipal ? La réponse est non. S'il se présente, il fera cavalier seul. « Dans ma carrière, je sais m'entourer de bonnes personnes. Ce que je souhaite, ce sont des personnes autour de la table qui sont compétentes, qui font preuve de jugement et d'engagement. »