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Un débat pour comparer

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24 octobre 2013
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Par Marie-Ève Bouffard

Le débat de mercredi soir dernier, qui sera peut-être un point tournant de la campagne électorale à Sorel-Tracy, était axé sur quatre thèmes. L'économie, l'exercice du leadership, le développement social et communautaire ainsi que le développement durable ont été abordés par les sept candidats à la mairie, permettant ainsi de cerner les différences et les similitudes entre leur programme.

Économie

Premier sujet proposé, l'économie a été au cœur du débat. Corina Bastiani a ouvert le bal en précisant que son équipe, le Parti d'Aujourd'hui, allait apporter une stabilité économique et faire de « Sorel-Tracy un lieu incontournable en donnant accès aux cours d'eau, en créant un lien avec Montréal et en faisant fleurir la culture ».

Jean Tremblay a pour sa part mis l'accent sur l'importance de demander une compensation financière pusique l'autoroute 30 n'est pas terminée.

Gilles Jr Lemieux a également soulevé l'importance du prolongement du bout de la 30, en plus d'ajouter qu'un aménagement commercial adéquat est essentiel à l'économie de la Ville. Pour lui, il est également primordial de « fabriquer ici et exporter ailleurs » en privilégiant le développement industriel et en s'assurant d'un succès régional.

Pour André Mandeville, « il faut concurrencer, regrouper nos forces à la même place pour attirer de nouvelles industries ».

Quant au maire sortant, Réjean Dauplaise, il a plutôt profité de l'occasion pour préciser que « les responsabilités de la ville qui m'incombent, je les ai toutes essayées ».

Puis, Michèle Lacombe a avancé que « l'économie est l'affaire de tous et chacun » et que les emplois de la Ville font partie de la solution. Elle a par ailleurs soulevé l'importance d'avoir une table de réflexion mixte.

Finalement, Serge Péloquin entend travailler sur l'économie, l'emploi et l'exode des jeunes. « Il faut s'intéresser aux nouveaux métiers de l'économie. Quand on ne change pas dans un monde qui change, il arrive ce qui se passe maintenant à Sorel-Tracy. Je veux une ville moderne et de son temps. »

Leadership

Pour M. Lemieux, le leadership s'exerce en donnant les grandes orientations au conseil municipal, et planifiant et en gérant les ressources.

Pour sa part, M. Mandeville estime que le leadership passe par la franchise et par une bonne maîtrise des dossiers.

De son côté, M. Dauplaise a dit que le leadership s'exerce en travaillant en accord avec le conseil et en s'entretenant avec les directeurs des divers services de la Ville.

« Un bon leader sait s'entourer des meilleurs », a par sa part affirmé Mme Lacombe, qui entend donner l'occasion aux élus de faire part au conseil de leurs observations. Elle compte mettre sur pied une séance consultative du conseil tous les mois.

Pour M. Péloquin, le leadership est la façon de communiquer et avoir de la crédibilité. « Un <@Ri>leadership<@$p> fort va avec des gens rassembleurs, crédibles et qui ont connu une expérience dans le passé. »

Mme Bastiani a avancé que l'équipe du Parti d'Aujourd'hui formera « un conseil qui ira dans le même sens ». « Nous sommes neuf personnes unies pour devenir un <@Ri>leader<@$p> régional », a-t-elle ajouté.

M. Tremblay, le dernier à s'exprimer sur la question, a indiqué qu'il sera un maire « à l'écoute qui aide à aligner les idées ». Il compte également transmettre les messages au directeur général de la Ville.

Développement social

Mme Lacombe, Mme Bastiani et M. Lemieux ont chacun, à leur manière, soulevé l'importance de mettre l'accent sur le 375e anniversaire de la fondation de Sorel-Tracy.

De son côté, M. Péloquin croit qu'il faut « créer du mieux-vivre avec une seule fierté », alors que pour M. Tremblay, il s'agit de combiner vision et gestion.

Finalement, M. Mandeville place le citoyen au cœur des préoccupations, puisqu'il compte baisser le compte de taxes.

Développement durable

Enfin, les candidats ont présenté, sans entrer dans les détails, des réponses sur la question du développement durable, plus précisément de l'Agenda 21.

M. Lemieux compte faire baisser le budget de l'agenda 21 à 50 000 $, Mme Lacombe désire demander aux membres de l'Agenda 21 d'accompagner les nouvelles PME avec les nouvelles technologies et Mme Bastiani assure que le développement durable fait partie de chacune de ses décisions.

Finalement, M. Mandeville croit qu'il est préférable de préconiser quelque chose de fiable, de durable et qui a été prouvé ailleurs.

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