Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Réjean Dauplaise avait encore le feu sacré

durée 00h00
11 novembre 2013
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Sébastien Lacroix

C’est à contrecœur que Réjean Dauplaise a quitté l’hôtel de ville de Sorel-Tracy, lui qui aurait aimé avoir un autre mandat de quatre ans pour compléter quelques projets déjà en cours.

Même que si c’était à refaire, il aurait tenté de pousser pour que les choses avancent. « Il y a des affaires que j’aurais faites autrement. Je n’ai pas été assez sévère. Ce n’aurait pas été le même régime. J’aurais fait en sorte que ça aille plus vite, assure-t-il. Assez souvent, on étudie la situation durant le premier mandat et on voit plus comment ça va dans le deuxième. »

Malheureusement pour lui, le sort en a décidé autrement. L’électorat a confié la mairie à Serge Péloquin avec une écrasante majorité. Tout de même, celui qui aura été maire de Sorel-Tracy de 2009 à 2013 est fier de ce qu’il a accompli.

Particulièrement le travail fait pour préparer l’avenir de la municipalité. Du nombre, il mentionne les deux millions de pieds carrés que la Ville a acquis pour les besoins futurs en terme de développement industriel et la caution pour le bâtiment d’Alstom, qui servira à construire les voitures du métro de Montréal.

Réjean Dauplaise souligne aussi les efforts consentis sur le plan des infrastructures, des investissements qui ne sont pas toujours payants politiquement, mais qui étaient nécessaires.

« Il n’y a plus d’eau rouillée dans les ''terres d’en haut''. Le réseau des rues Dupré et Goupil a aussi été refait à neuf, note-t-il. Il faut mettre de l’argent sur les infrastructures pour qu’il y ait des gens qui viennent s’établir. Si on ne les fait pas pour baisser la dette, on va se retrouver dans quelques années à devoir payer plus cher pour les faire. »

À la MRC, il est fier d’avoir donné son appui au parc éolien Pierre-De Saurel, un projet qui n’aurait pas pu se réaliser sans l’accord du maire de Sorel-Tracy. « J’y crois beaucoup. Il n’y a pas un endroit où ça ne fonctionne pas. »

Parmi les dossiers en cours, il y a la capitainerie qu’il aurait aimé terminer, un projet qui devra avoir l’approbation du prochain conseil. « Ils vont peut-être annuler la partie restaurant, parce que M. Péloquin a toujours voulu qu’il y en ait un près du quai numéro 2 », souligne le maire sortant.

Un autre projet qu’il aurait voulu réaliser, c’est le prolongement de la passerelle à partir du monastère des pères franciscains jusqu’à la capitainerie. « On n’avait pas d’argent pour ça. On parle de 3 à 5 millions », indique Réjean Dauplaise.

S’il a un conseil à donner à son successeur, c’est de s’entourer de conseillers en qui il peut avoir confiance, lui qui a dû composer avec plusieurs personnes qui voulaient sa chaise.

M. Dauplaise lui suggère également de travailler de concert avec les fonctionnaires. « Il n’a pas intérêt à les mettre de côté, dit-il. Ce sont eux qui font marcher la ''boîte''. »

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 3 juillet 2025

Le juge Denis Gallant refuse d'accorder le statut de participant à Karl Malenfant

Le juge Denis Gallant, qui préside la commission d'enquête sur le fiasco SAAQclic, a refusé jeudi d'accorder le statut de participant à Karl Malenfant. L'ancien vice-président aux technologies de l'information de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) en avait fait la demande le 18 juin dernier. Dans sa décision rendue jeudi, le ...

Publié le 2 juillet 2025

Les remboursements de la taxe sur les services numériques se feront attendre

L’Agence du revenu du Canada (ARC) indique que les entreprises qui ont déjà payé la taxe sur les services numériques, maintenant abolie, devront attendre l’adoption d’une nouvelle loi par Ottawa avant de pouvoir obtenir leur remboursement. Le premier ministre Mark Carney a annoncé dimanche soir que, dans le but de relancer les négociations ...

Publié le 30 juin 2025

Le Canada a annulé sa taxe sur les services numériques.

Des géants de la technologie comme Amazon et Google n'auront pas à débourser près de 2 milliards $ comme prévu lundi, puisque le Canada a décidé d'annuler sa taxe controversée sur les services numériques, dimanche, seulement un jour avant l'échéance du premier versement. L'annonce du ministre des Finances, François-Philippe Champagne, est ...