Assurance-emploi : Plamondon réclame que le fédéral redonne sa vocation au programme
Le député Louis Plamondon estime que le rapport de la Commission nationale d'examen de l'assurance-emploi démontre que les Québécoises et les Québécois ne sont pas bien servis par le programme actuel.
Selon lui, le programme d'assurance-emploi s'est éloigné des besoins des travailleurs, des employeurs et des communautés du Québec, étant donné qu'un grand nombre des recommandations visent le gouvernement fédéral qu'il accuse d'être responsable des lacunes les plus néfastes.
«Au fil des ans, les coupes successives des gouvernements libéraux et conservateurs ont considérablement affaibli le programme d'assurance-emploi. Tellement que le programme n'a plus d'assurance que le nom puisque seulement 4 chômeurs sur 10 ont désormais accès aux prestations. Cette situation est intenable», déplore le député de Bécancour-Nicolet-Saurel.
Il estime que la réforme était destinée à faire payer le déficit par les travailleurs les plus vulnérables au détriment des communautés et des familles de toutes les régions du Québec.
«Les conclusions sont probantes: comme la précédente, la dernière réforme pénalise encore une fois plus durement un grand nombre de travailleurs dans des domaines comme la construction, l'enseignement, le tourisme et l'agriculture qui sont vitaux pour l'économie québécoise. Devant de tels constats exposés au grand jour, le gouvernement fédéral n'a plus aucune justification et doit faire marche arrière», a tranché le député du Bloc Québécois.
Le bloquiste réclame que le Québec gère lui-même le programme s'assurance-emploi afin qu'il réponde à ses besoins. «Ottawa ne pourra pas toujours faire la sourde oreille à tous les acteurs économiques du Québec», lance-t-il.
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