Un Québec indépendant… et cultivé

Par Sébastien Lacroix
Le chef d'Option nationale, Sol Zanetti, était de retour dans le comté qu'avait failli prendre le fondateur de la formation politique souverainiste, Jean-Martin Aussant, lors des dernières élections.
Venu appuyer la candidate Marjolaine Lachapelle, Sol Zanetti en a profité pour visiter les institutions culturelles du comté. C'est d'ailleurs un plaidoyer en faveur de l'importance de la culture qu'il a livré au Théâtre Belcourt de Baie-du-Febvre.
«La culture en général, pour un individu, comme pour un peuple, c'est vital, a-t-il souligné. C'est la seule façon qu'il a d'exprimer ce qu'il est et de transmettre aux autres ce qu'il porte d'unique. La culture au Québec, c'est ce qui nous définit. Ce qui fait que ça vaut la peine que le peuple du Québec continue d'exister. On doit faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la préserver.»
Option nationale (ON) suggère d'investir dans le financement d'activités culturelles en milieu scolaire pour initier les élèves du primaire et du secondaire, et par l'acquisition de pièces artistiques par le biais de différentes mesures fiscales.
ON a d'ailleurs l'intention d'écrire une nouvelle politique culturelle pour favoriser la formation de la main-d'œuvre du secteur culturel, outiller les artistes et favoriser leur intégration au milieu du travail, introduire des cours d'éducation en arts et de gestion de carrière politique, faire un virage numérique, soutenir la diffusion artistique, stimuler la participation des jeunes, etc.
Le chef Sol Zanetti estime que l'argent qui est mis dans la culture doit être vu comme un investissement. «Les investissements en culture sont extrêmement rentables, insiste-t-il. Ç'a des retombées énormes sur le tourisme, le secteur des services, les restaurants, l'hôtellerie. En plus des impacts économiques, ils contribuent à cultiver pour que ça vaille la peine de se battre pour faire un Québec indépendant.»
L'ancien professeur de philosophie a d'ailleurs rappelé que c'est dans Nicolet-Bécancour que le «début la renaissance du mouvement indépendantiste à commencer».
«Il faut qu'un moment donné, les citoyens se lèvent et disent on va le faire le pays que vous ne voulez pas faire et montrer à tout le monde à quel point l'indépendance est une bonne chose», a-t-il lancé.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.