Alain Plante entend « s'occuper des vraies affaires »

Par Marie-Ève Bouffard
Le candidat du Parti libéral du Québec dans Richelieu, Alain Plante, croit dur comme fer que le slogan de son parti, « Ensemble, on s’occupe des vraies affaires », reflète les attentes et les besoins des électeurs de la région.
« S’occuper ensemble des vraies affaires, ça veut dire s’occuper de l’emploi, de l’économie, des soins de santé et de l’éducation. Ça veut aussi dire : travailler ensemble, plutôt que de créer des divisions, déclare-t-il. C’est ce que je propose à mes concitoyens de Richelieu. Une charte et un référendum, ça n’a jamais créé une job, ni réduit le temps d’attente dans les hôpitaux. »
Il a également ajouté que les besoins étaient criants dans la circonscription et qu'il entend, s'il est élu le 7 avril, être un député présent, visible et à l'écoute des citoyens.
M. Plante a d'ailleurs fait connaître les trois priorités de sa campagne : la création d’emplois, l’essor de l’agriculture ainsi que les loisirs et la culture.
Il a profité de l'occasion pour préciser que le chef du Parti libéral, Philippe Couillard, avait une bonne connaissance de la réalité d'une circonscription comme Richelieu, « puisque le développement économique a toujours fait partie de ses priorités.
« Pour lui, le chômage, ce n’est pas juste une affaire de chiffres. Ça comporte un coût social, une dimension humaine », dit M. Plante.
L'agriculture comme priorité
Si la création d’emplois ainsi que les loisirs et la culture sont dans l'œil du candidat, l’essor de l’agriculture occupe également une place de choix.
Pour Alain Plante, l'agriculture est un secteur fondamental pour l’économie québécoise, mais aussi pour le comté de Richelieu.
« Il faut que nos agriculteurs puissent compter sur un gouvernement prêt à les soutenir dans un contexte de plus en plus exigeant et compétitif. Le développement agricole est l’une de mes premières priorités. »
Selon lui, dynamiser l’agriculture offrirait de nouvelles possibilités d’emplois pour les jeunes, en plus de les garder dans la région.
M. Plante déplore par ailleurs le problème précis que vit présentement la relève agricole. D'après le candidat libéral, il faut permettre aux jeunes d'acheter la ferme familiale sans se ruiner, tout en permettant aux parents d'y trouver leur compte. Un gouvernement libéral ferait passer de 750 000 $ à 1 M$ l’exonération fiscale d’impôt sur les gains en capital lors d’un transfert familial d’une entreprise agricole, indique un communiqué du PLQ.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.