Des solutions pour contrer le décrochage scolaire

Par Sébastien Lacroix
Avec un taux de décrochage élevé et des installations scolaires parfois désuètes, il reste du travail à faire en éducation dans la circonscription de Richelieu. Les candidats ont l'intention de s'y attaquer s'ils sont élus le 7 avril.
Élaine Zakaïb estime que le décrochage chez les garçons est particulièrement criant. La députée et ministre sortante croit que la politique nationale qui doit être déposée sous peu par le PQ apportera des solutions. Pour elle, la formation technique en est une et c'est pourquoi elle compte appuyer le cégep pour développer différents cours, dont la technique policière.
Alain Plante, du Parti libéral du Québec, croit qu'il faut d'abord couper dans la haute fonction publique et qu'il faut réinvestir dans les commissions scolaires, qui connaissent mieux que quiconque les réalités et les besoins des régions.
Il estime également qu'il ne faut pas nécessairement encourager les jeunes à aller à l'université à tout prix, mais les diriger aussi vers les formations techniques et professionnelles, où ils peuvent également bien gagner leur vie.
Le caquiste Martin Baller estime qu'il n'est pas utopique d'abolir les commissions scolaires et créer une trentaine de régies régionales, comme le veut la Coalition Avenir Québec. « C'est une structure qui coûte cher, c'est environ 300 M$ qui ne vont pas aux services directs à l'élève », indique-t-il.
Marie-Ève Mathieu, de Québec solidaire, croit qu'il faut rapidement s'attaquer à différentes problématiques de qualité de l'eau et de l'air dans les écoles, puisqu'il en va de la santé des enfants.
François Tremblay, d'Option nationale, estime quant à lui qu'il faut plus de moyens financiers pour mettre sur pied davantage d'activités parascolaires et culturelles afin que les jeunes aient le goût d'aller à l'école et qu'ils n'y aillent pas « à reculons ».
Enfin, le candidat du Parti conservateur du Québec, Marc Gaudet, souhaite que les directeurs d'école aient le pouvoir de décider ce qui est meilleur pour les élèves de la région. Il aimerait donner un bon d'études aux parents pour qu'ils puissent choisir où ils enverront leurs enfants.
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