Comment désengorger le système de santé?

Par Sébastien Lacroix
Avec les différentes problématiques d'engorgement des urgences et de manque d'effectifs médicaux, les candidats des différents partis ont tour à tour proposé des solutions lors du débat de mardi soir, diffusé sur les ondes du FM 101,7.
La députée sortante, Élaine Zakaïb, a indiqué que quatre médecins s'en viennent dans la région de Sorel-Tracy à l'automne. À cela s'ajoutera trois super-infirmières qui pourront faire des consultations, des suivis et des prescriptions. « Avec le CSSS on a aussi travaillé à mettre sur pied une ligne téléphonique pour diriger les patients vers les différentes cliniques », précise-t-elle.
Le candidat du Parti libéral du Québec, Alain Plante, estime qu'on commence à voir les effets du travail des libéraux qui ont doublé les entrées dans les facultés de médecine. « Ce n'est pas normal que les gens remplissent les salles d'urgence pour soigner une grippe et les super-cliniques vont permettre de les désengorger », souligne-t-il.
Martin Baller, de la Coalition avenir Québec, estime qu'il y a trop de personnel de gestion en place dans les Régies régionales et que la mise en place de systèmes informatiques n'a pas été un succès. Il estime que des services de prévention et la réduction des listes d'attente pour les opérations s'imposent.
Marie-Ève Mathieu est quant à elle revenue sur la proposition de Québec solidaire d'ouvrir des CLSC 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Elle s'oppose à l'idée d'établir des super-cliniques comme le veut le PLQ, puisqu'elle estime que dans le privé « les médecins font la loi dans le système de santé », étant donné qu'ils sont des travailleurs autonomes.
Jean-François Tremblay, d'Option nationale, souhaite réaffirmer le caractère entièrement public du réseau de la Santé. Il estime que ça incitera les citoyens à adopter de saines habitudes de vie. « Dans le privé, il faut qu'il y ait des gens malades pour que ce soit rentable », a-t-il lancé.
Marc Gaudet, du Parti conservateur du Québec, estime qu'il faut que les patients dans les hôpitaux soient vus comme un revenu et non une dépense pour les rendre plus performantes. Il croit que le public et le privé peuvent cohabiter sans qu'il y ait un système de santé à deux vitesses.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.