La politique d'immigration doit être axée sur le français selon Option nationale
Le gouvernement du Québec termine aujourd'hui la consultation concernant l'élaboration de sa nouvelle politique d'immigration. Par cette politique, il définira la relation de l'État avec les nouveaux arrivants.
Cela touchera autant la grille de sélection, le nombre d'immigrants admis que les services d'accueil et d'intégration des différents ministères.
Pour Option nationale, il est clair que cette politique doit être axée sur la promotion du fait français au Québec. «Nous devons réaffirmer le français comme seule langue officielle et commune au Québec», affirme le chef du parti, Sol Zanetti.
Option nationale s'inquiète d'une dérive vers une immigration centrée sur les besoins des entreprises qui ne tiendrait pas compte des critères linguistiques. «L'emploi est un aspect très important de l'intégration, mais ce n’est pas le seul. La contribution des immigrants à la société québécoise passe aussi par l’échange et le métissage, ce qui nécessite l'apprentissage du français, souligne M. Zanetti, le français ouvre la porte qui permet d'accéder à la culture québécoise.»
Un gouvernement d’Option nationale ferait de la connaissance fonctionnelle du français un critère préférentiel pour immigrer au Québec, à l’exception des dossiers humanitaires, des demandes d’asile ou de compétences professionnelles exceptionnelles à combler. Dans tous les cas, il s’assurerait de compléter la francisation des immigrants en dégageant les budgets conséquents.
«Par ailleurs, lorsque nous réaliserons l'indépendance du Québec, il sera important de garantir la continuité en matière d'immigration afin que tout immigrant détenteur d'un certificat de sélection du Québec au moment de l’accession à l'indépendance soit encore reconnu comme résident permanent (ou réfugié ou tout autre statut)», ajoute M. Zanetti par voie de communiqué.
Les immigrants qui montreront une preuve d'existence d'un dossier d’immigration au Canada verront leur dossier québécois traité de manière prioritaire.
SOURCE: Communiqué
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