Sol Zanetti veut modifier les lois pour éviter un autre cas comme celui des Aciers Atlas
La fermeture des Aciers Atlas commence à s’effacer des mémoires de plusieurs, mais certainement pas de celles des travailleurs floués. Des centaines d’entre eux ont eu à mettre une croix sur d’importantes sommes qu’ils avaient gagnées à la sueur de leur front pour leurs vieux jours.
Le chef d’Option nationale, Sol Zanetti, souhaite travailler à ce que les lois soient modifiées pour que ces situations ne se reproduisent plus jamais.
«La solidarité et la mobilisation des travailleurs des Aciers Atlas n’ont pas suffi à convaincre leurs élus d’agir sérieusement après cette catastrophe d’une ampleur unique. Il est normal qu’après des années de combat infructueux, ces travailleurs aient préféré passer à autre chose. Leurs élus auraient dû porter leurs revendications et réaliser les engagements envers les travailleurs», mentionne M. Zanetti par voie de communiqué.
«Ils auraient au moins pu s’assurer qu’un vol de ce genre ne pourrait se reproduire pour d’autres travailleurs. Le combat des travailleurs des Aciers Atlas ne doit pas être oublié, il faut apprendre de cette catastrophe et changer les choses», ajoute-t-il. Les anciens employés n’ont pu compter sur aucun renflouement de la caisse de retraite (comme ça avait pourtant été le cas pour la mine Jeffrey à Asbestos) et aucun changement législatif substantiel.
Sur cet enjeu, la clarté de la plateforme d’Option nationale contraste avec les tergiversations qui ont prévalu jusqu’ici. En effet, le parti s’engage formellement à s’assurer que les fonds de pension de travailleurs aient légalement la plus haute priorité en cas de liquidation des actifs d’une entreprise. « Une bonne fois pour toutes, il faut légiférer pour qu’aucun groupe de travailleurs ne se retrouve derrière les banquiers et les riches actionnaires quand vient le temps de réclamer leur dû à une entreprise en faillite», insiste Sol Zanetti.
SOURCE: Communiqué
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