Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

« Le Québec est une nation française »

Motion du Bloc Québécois adoptée

durée 15h00
21 juin 2021
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Catherine Deveault

À l’occasion du trentième anniversaire de la formation politique, le Bloc Québécois a déposé une motion afin que la Chambre des communes prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans la constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation et que le français est la seule langue officielle et commune du Québec. 

«La Chambre des communes prend acte par ce vote historique que le Québec inscrira dans la Constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation dont la seule langue officielle et commune est le français. Ce constat des élus fédéraux devra désormais dicter les décisions du gouvernement canadien, qui devra respecter le droit légitime du Québec d’être maître d’œuvre de ses politiques nationales, entre autres en matière  linguistique et dans ses choix de société », a déclaré le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet. 

L’immense majorité de la Chambre des communes a voté en faveur de cette motion présentée par M. Blanchet : « Que cette Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive pour modifier leurs constitutions respectives; et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans sa constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation, que le français est la seule langue officielle du Québec et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise ».  

Louis Plamondon, a salué le vote de la part de tous les partis fédéraux confirmant la légitimité de la démarche d’affirmation entreprise par le  Québec dans le cadre de l’étude de son projet de loi 96. « Le Québec n’avait évidemment pas besoin de l’aval du Parlement canadien pour former une nation francophone et pour le proclamer. Mais l’Assemblée nationale du Québec a aujourd’hui davantage les coudées franches pour mettre en place des lois qui correspondent aux choix démocratiques de la nation québécoise et à ses consensus. Le fédéral, de son côté, devra en toute logique s’abstenir de contester, participer à une contestation ou remettre en question les choix légitimes de la nation  québécoise et de son Assemblée nationale », a conclu M. Plamondon.  

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Ottawa vante un fonds de 6 milliards $ pour doubler les exportations hors États-Unis

Le ministre fédéral du Commerce international, Maninder Sidhu, a déclaré avoir constaté un changement radical dans l'intérêt pour les exportations canadiennes à destination des pays autres que les États-Unis dans le contexte de la guerre commerciale qui oppose actuellement le Canada à son voisin du sud. M. Sidhu a expliqué à La Presse Canadienne ...

Publié hier à 9h00

La FMOQ dépose ses demandes aux tribunaux pour contester la loi 2

Sans grande surprise, les médecins de famille contestent officiellement la loi 2, qui a fait couler beaucoup d'encre depuis son adoption sous bâillon le 25 octobre dernier. La Fédération des médecins omnipraticiens (FMOQ) a annoncé qu'elle déposera vendredi une demande de sursis et un pourvoi de contrôle judiciaire devant les tribunaux. Le ...

Publié le 20 novembre 2025

Rémunération des médecins: des expertes estiment que la réforme doit aller plus loin

Changer le mode de rémunération des médecins est nécessaire au Québec, réitèrent des expertes, mais il s'agit d'un faux débat, selon elles, puisque les parties étaient déjà toutes d'accord sur ce point. De plus, on avance que la loi 2 ne va pas assez loin et qu'on devrait faire des médecins des salariés du réseau, comme c'est le cas de la plupart ...