Pour offrir des soins qui répondent aux plus hauts standards
Déceler les malformations fœtales. Mesurer la clarté nucale. Prévenir les accouchements prématurés ou encore, subir une chirurgie gynécologique par laparoscopie. Les femmes de Sorel-Tracy pourraient bientôt obtenir ces services spécialisés et bien d’autres, directement à l’Hôtel-Dieu de Sorel. De fait, pour la première fois, l’Hôtel-Dieu de Sorel peut compter sur l’expertise et la présence à plein temps de deux gynécologues. Or, pour que Dr Oleg Soroko et Dr Néstor Castro puissent traiter adéquatement les femmes, les équipements actuels demandent une importance mise à niveau totalisant des investissements de 510 679,04 $.
La Fondation de l’Hôtel-Dieu lance sa campagne
C’est pour cette raison que la Fondation de l’Hôtel-Dieu de Sorel-Tracy lance sa Campagne Gynécologie Obstétrique 2011-2012 dont l’objectif est d’amasser les 500 000 $ nécessaires à l’achat de 12 nouveaux appareils. Pour la directrice générale de la Fondation, Odette Fleury, l’objectif visé est capital. La soirée-bénéfice annuelle qui lance l’envoi de la campagne se tiendra le 2 novembre prochain à l’Auberge de la Rive. C’est le chef Philippe Bouteille qui signe la composition d’un menu six services. Les gynécologues Soroko et Castro agiront à titre de coprésidents de cette campagne. Ils sont, de fait, les mieux placés pour expliquer les besoins du département.
Pour le mieux-être des femmes
Dr Soroko croit que cette campagne est nécessaire pour que la « gynécologie d’ici réponde aux standards de ce qui se fait présentement dans le monde, mais aussi dans les centres universitaires. Ce n’est pas simplement pour rendre le travail agréable, a-t-il précisé, c’est pour qu’on puisse offrir des soins qui répondent aux plus hauts standards. » Quant au Dr Castro, il a rappelé que seulement 10 % des hystérectomies au Québec se font par laparoscopie et que dans la plupart des pays développés, c’est presque le contraire. Il a également noté le fait que la plupart des hôpitaux du Québec ne font pas d’échographie du premier trimestre et que depuis son arrivée et celle de son collègue, ils le font à toutes leurs patientes. Ils ne peuvent pas non plus effectuer le test de dépistage de la trisomie 21 par clarté nucale, car ils ne possèdent pas l’équipement. Les femmes doivent alors se tourner vers le privé et payer les 150 $ requis pour le test. Il en va de même pour tout ce qui a trait aux grossesses à hauts risques, explique-t-il. Avant, les femmes étaient systématiquement envoyées à Sainte-Justine. Depuis leur arrivée, les gynécologues ont pu accompagner étroitement ces femmes et éviter ainsi des accouchements prématurés.
Le Dr Gérald Désaulniers, directeur des affaires médicales et hospitalières du CSSS Pierre-de-Saurel, ajoute : « Au début, j’étais surpris des demandes des Dr Soroco et Castro, mais j’ai rapidement constaté la chance d’avoir recruté des gens qui sont habitués à offrir une médecine d’une qualité exceptionnelle. Maintenant, chaque gynéco travaille avec un appareil d’échographies à côté de lui, évitant à la femme enceinte de lui donner un deuxième rendez-vous. Ces investissements sont pour aujourd’hui, mais aussi pour demain ». Il a aussi tenu à saluer le travail du Dr Malette qui compte près de 25 années de pratique.
Les billets du souper-bénéfice sont en vente au bureau de la Fondation situé au 400, avenue de l’Hôtel-Dieu, au coût de 200 $. Pour info : 450 746-6003.
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