Éric Salvail remet 25 370 $ à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel pour l’achat d’équipement
Au printemps dernier, les Québécois ont pu voir à la télévision une publicité des Rôtisseries St-Hubert mettant en vedette Éric Salvail, dans laquelle il était indiqué que le Sorelois d’origine remettant les recettes de son cachet à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel.
On apprenait, le 12 décembre dernier en conférence de presse, que le montant du don s’élève à 22 760 $, une somme que l’animateur a tenu à venir bonifier en y ajouter les 2 610 $ amassés lors de sa participation au nouveau jeu-questionnaire Le Tricheur, animé par Guy Jodoin et qui sera diffusé à compter du 8 janvier prochain.
Pour redonner à sa régionParmi les 25 370 $ remis au total, 2 610 $ ont été dirigés vers la campagne actuelle de la Fondation Hôtel-Dieu en gynécologie obstétrique, tandis que les 22 760 $ ont été remis au département de cardiologie.
Éric Salvail à préciser son choix pour ce département en saluant au passage le travail du cardiologue Jean-Pierre Picard, car a soigné sa mère Colette par les années passées alors qu’elle avait souffert de deux petits infarctus. Par son don, il espère ainsi redonner à sa région, pour laquelle il a un attachement manifeste : « Je suis né ici et les gens savent pas mal que je viens de Sorel, je l’ai assez dit, rigole-t-il. C’est important de redonner chez moi, aux gens de mon patelin, et d’aider le département de cardiologie. J’ai choisi de faire un don dirigé destiné à l’achat d’équipement cardiologie. », a-t-il affirmé.
Un impact majeurEn effet, ce montant a servi à acquérir 18 cardiomémos : un appareil portatif qui enregistre les activités du cœur et aider notamment à déceler des problèmes d’arythmie cardiaque.
Comme l’a précisé le Dr Daniel Godin, chef du département de cardiologie, cet appareil est particulièrement utile lorsque les palpitations, les étourdissements ou les pertes de conscience arrivent de manières ponctuelles chez le patient, par exemple, quelques fois par mois.
Il faut comprendre que l’appareil habituellement utilisé à cet effet – le « holter », est un moniteur d’électrocardiogramme portable qui permet un enregistrement en continu sur une période de 24, 48 ou maximum 72 heures, tandis que le cardiomémos peut être emprunté pendant un mois par le patient. De la taille d’un téléphone mobile, on le transporte sur soi et la personne place l’appareil sur son cœur à chaque fois qu’elle sent un symptôme apparaître et enregistrer ainsi l'activité cardiaque. Le cardiologue qui lit l’enregistrement est en mesure de soigner avec précision l’une ou l’autre des pathologies du cœur.
Pour le Dr Godin, l’acquisition des cardiomémos (un total de 25 pour le département) « a énormément d’impact » et permettra de désengorger la liste d’attente qui frôle les 600 personnes. « Pour nous, c’est majeur, » a-t-il conclu.
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