Gina Sirois et Véronique Landry : le parcours de deux battantes
Participantes à l’atelier Belle et Confiante dans ce défi du Centre d’action bénévole du Bas-Richelieu, Véronique Landry, conseillère en formation scolaire au Centre d’éducation des adultes de Sorel-Tracy, et Gina Sirois, directrice du Monde de Gina, ont vu leur vie changer drastiquement en quelques mois. Toutes les deux ont reçu un diagnostic de cancer du sein cette année : Véronique Landry, le 9 janvier, et Gina Sirois, le 9 avril.
De prime à bord, Mme Landry pensait que la bosse qu’elle sentait sur son sein n’était qu’un petit kyste, sans conséquence. « À 33 ans, on prend tout pour acquis. C’est la preuve qu’en une minute, ta vie entière peut changer. C’est tellement d’angoisse », dit-elle.
Si à l’annonce du diagnostic de cancer du sein, elle a décidé de foncer tête première, elle rappelle qu’elle a pu compter sur la présence constante des membres de sa famille, de son conjoint et de ses amis. « Cela a vraiment rapproché les membres de ma famille », constate-t-elle.
De son côté, Mme Sirois n’était pas en terrain inconnu. « Je connais bien la maladie, puisque je suis la quatrième d’une famille de sept à être atteinte d’un cancer. Au début ce fut mon père, puis ma mère, ensuite ma sœur et maintenant, moi. Je me suis écroulée lors du diagnostic. »
Elle souligne aussi l’angoisse épouvantable et les nuits d’insomnie qui suivent les différents examens nucléaires qu’on doit subir pour savoir si d’autres parties de notre corps sont atteintes.
Sorel-Tracy : des soins de qualité
Quant aux traitements, les deux femmes partagent le même avis : il faut avant tout écouter son oncologue et ne pas se laisser influencer par tout ce que les gens peuvent raconter ou ce qu’on peut lire sur Internet.
Elles lèvent leur chapeau à l’équipe d’oncologie de l’Hôtel-Dieu de Sorel. Elles sont toutes les deux convaincues d’avoir fait le bon choix en se faisant soigner à Sorel-Tracy.
« Je ne chialerai plus jamais contre le système de santé. Ici, j’ai été traitée comme une VIP », lance Mme Sirois. « C’est tellement rassurant de pouvoir compter sur cette équipe », ajoute Mme Landry.
Elles ont également accordé une place de choix à la méditation et au yoga.
Au moment de l’entrevue, Véronique Landry avait complété ses derniers traitements. « J’ai tellement hâte de retourner travailler. Maintenant, je suis contente d’aller à l’épicerie. Je remercie encore plus la vie pour tout ce qu’elle m’apporte. Tout a changé. Je vis désormais un jour à la fois et je ne remets plus à plus tard les choses que j’ai envie de faire », mentionne la jeune femme.
Pour Gina Sirois, qui est à la tête du Monde de Gina, une entreprise d’animation et de maquillage artistique pour enfants, la création artistique demeure sa bouée de sauvetage. Le 18 octobre prochain, elle devrait recevoir son dernier traitement, qui lui ouvrira la porte vers la rémission.
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