Les partis politiques provinciaux unissent leurs voix pour la rénovation du Marché Richelieu
Adversaires lors de la dernière campagne électorale provinciale, ils font désormais front commun dans le dossier de la rénovation du Marché Richelieu et de la salle Georges-Codling. Regroupés en point de presse le 17 octobre, les représentants régionaux des différents partis politiques ont laissé savoir qu'ils comptaient rallier leurs membres au camp du oui.
D'emblée, Christian Cournoyer, président de l'Association libérale provinciale de Richelieu, a mentionné que l'octroi d'une subvention de 5,2 millions $ par le gouvernement « est une chose qui arrive rarement ». « Le gouvernement libéral a cru au projet. Un emprunt de 1,4 million $ sur un projet total de près de 8 millions $, je crois que le risque est assez minime », a-t-il laissé savoir.
À son avis, le centre-ville de Sorel-Tracy doit générer un achalandage pour assurer sa vitalité. « Sorel doit se mobiliser en faveur du projet. En tant que ville-centre du comté de Richelieu, ça aura un impact sur l'ensemble de la communauté de Richelieu », a conclu le président.
De son côté, Marcel Fafard, président de l'Association péquiste de Richelieu, a abondé dans le sens de M. Cournoyer quant à l'importance d'assurer la viabilité du centre-ville. Il a aussi précisé que la subvention de 5,2 millions $ provient d'une enveloppe. Si les Sorelois refusent cette somme et qu'une nouvelle demande est faite dans 5 ans, il est d'avis que le gouvernement se souviendra de ce refus.
« On ne peut pas refuser cette subvention pour la Ville, et celle-ci en a grandement besoin », a-t-il dit, invitant les Sorelois à aller voter. « Les gens doivent sortir de leur maison, ça prend 15 minutes ! »
Pour sa part, Jean-Bernard Émond, ex-candidat de la Coalition avenir Québec dans Richelieu, a rappelé que Sorel-Tracy est un berceau important d'artistes reconnus et renommés. « Quand on a un projet pour lequel on reçoit une subvention qui représente 75 % de sa valeur, on appelle ça une opportunité. Et on la saisit. »
Enfin, pour le président de l'Association locale d'Option nationale dans Richelieu, Nicklaus Davey, les Sorelois ont le « devoir de dire oui à la culture » et que cela « s'inscrit dans la renaissance de Sorel, qui a travaillé fort pour se repositionner à l'aube des années 2000 ». Il a ajouté qu'il « n'y a pas de politique partisane à faire sur un dossier comme ça ».
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