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C'est l'temps d'une dinde !

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23 décembre 2012
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Par Marilyne Champagne

Même si les familles sont moins nombreuses et que les traditions évoluent, la dinde demeure un incontournable du menu des Fêtes des Québécois.

C'est du moins ce que constate Sylvio Bouchard, épicier depuis 33 ans et propriétaire de la bannière Métro de la rue Guévremont. « C'est un produit qui est toujours populaire. Environ 85 % à 90 % des ventes de dinde sont faites durant le temps des Fêtes, sur une période d’un mois. Pour nous, cela représente environ 1 500 à 2 000 dindes de vendues. »

Il admet que les promotions et le fait qu'on annonce le produit dans les circulaires jouent aussi un rôle primordial sur les ventes. Pour satisfaire la demande, les dindes sont congelées quelques semaines d'avance, dès le mois de novembre.

De son côté, Christian Dauth, directeur du marketing et des communications pour Les Éleveurs de volailles du Québec, observe lui aussi que la consommation de dindes à Noël chez les Québécois est stable et demeure un classique, contrairement au reste du Canada et à nos voisins américains, qui réservent le dindon pour l'Action de grâce.

« Oui, les familles québécoises sont moins nombreuses qu'avant, mais plusieurs souhaitent maintenir la tradition en achetant de plus petites dindes, ou encore, des morceaux, pour éviter les surplus ».

Or, il note une hausse générale annuelle de la consommation de dindon chez les Québécois. « Maintenant, on en mange 52 semaines par année. Les charcuteries de dinde sont très demandées, tant chez les épiciers que chez les restaurateurs. C'est une alternative aux autres charcuteries, c'est une viande maigre et plus santé. » Les ventes de dinde hachée sont aussi à la hausse.

Du dindon québécois

Pour s'assurer de la provenance de la dinde qu'on achète, il ne faut pas hésiter à demander au marchand la provenance de la volaille.

« La majorité des dindes viennent du Québec , assure M. Dauth, à l'exception des dindons de type Butterball qui proviennent du reste du Canada. » Les dindes sont élevées suivant la même approche que celle des poulets : dans un poulailler, avec de la litière et une diète composée de moulées et de grains.

Toutefois, le temps d'élevage est plus long pour les dindes que pour les poulets, et celles-ci ont évidemment besoin de plus d'espace. « Pour obtenir une dinde de poids moyen (de 10 à 12 livres), il faut compter en moyenne 80 jours », précise-t-il.

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