Investissement majeur au cimetière des Saints-Anges de Sorel

Par Sébastien Lacroix
D’ici quelques semaines, les familles endeuillées auront un nouvel endroit pour disposer des urnes où reposent les cendres d’un père, d’une mère ou d’un de leurs enfants.
Des travaux se déroulent actuellement au cimetière des Saints-Anges de Sorel, qui est situé à l’intersection des boulevards Fiset et Poliquin, pour aménager un columbarium extérieur qui comptera environ 300 places.
Cet aménagement, qui prendra le nom de Jardin Monseigneur Jean-Charles Leclaire, a nécessité des investissements de l’ordre de 150 000 $. La Fabrique de la paroisse Saint-Pierre de Sorel a décidé de le nommer ainsi étant donné que c’est un peu le fruit du travail de cet évêque qui a permis au columbarium de prendre forme aujourd’hui.
« Il a bien administré durant les années 1960 et a su capitaliser pour qu’aujourd’hui, les intérêts des fiducies nous permettent un tel investissement », explique Claude St-Denis, le marguiller responsable du cimetière des Saints-Anges de Sorel.
L’inauguration aura lieu le 18 juin, alors que Mgr François Lapierre, évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe, sera sur place pour procéder à sa bénédiction dans le cadre d’une cérémonie qui se déroulera à compter de 14 h.
Un besoin pour les familles
Le columbarium extérieur qui sera aménagé permettra d’entreposer des urnes pour une période de 50 ans, pour une somme variant de 750 $ à 1500 $. « Ce n’est pas cher comparativement à enterrer quelqu’un. Quand tu dois acheter un terrain, une tombe et un monument, ça peut aller jusqu’à 5 000 $ », indique le marguiller.
En plus des places disponibles dans le columbarium, le cimetière met aussi à la disposition des gens une bande de terrain où il sera possible d’y enterrer les urnes pour la modique somme de 250 $. Le nom des personnes ainsi inhumées sera gravé sur un monument.
Claude St-Denis estime que cet aménagement répond à un besoin. « Il y a des gens qui ne savent pas quoi faire avec leurs urnes. Parfois, ils les retrouvent dans la garde-robe après plusieurs années ou ils les dispersent dans le fleuve », observe-t-il.
Un tel aménagement permettra de mieux encadrer la disposition des cendres, estime le marguiller. « Il y a souvent des gens des États-Unis qui viennent à Sorel parce qu’ils cherchent leurs ancêtres. Quand les cendres ont été dispersées, on ne peut rien faire parce que nous ne le savons pas. Maintenant, on aura un endroit pour les familles. »
D’autant plus que les urnes sont de plus en plus populaires. Selon les données de la fabrique, sur environ 200 décès par années, 150 personnes sont incinérées. « La population vieillit et la mode est à ça, explique M. St-Denis, qui a visité plusieurs columbariums au Québec pour en arriver à ce projet. Nous nous sommes inspirés de ce qui se fait de mieux. »
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