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« C’était l’enfer! »

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16 juin 2013
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Par Sébastien Lacroix

Excédés par le transport lourd qui passait par le chemin des Patriotes et la rue du Roi pour se rendre aux élévateurs à grains, les résidants qui mettaient de la pression depuis quelques années peuvent maintenant crier victoire.

Il faut dire qu’en période de pointe, les citoyens devaient endurer le trafic lourd pratiquement 16 heures par jour, et ce, sept jours par semaine, surtout durant la belle saison estivale.

Bruit, pollution, tremblement de maisons, fissures, nuisance pour le trafic régulier et rues endommagées figurent parmi la longue liste d’irritants pour les résidants du secteur.

« Ça devenait pratiquement l’enfer », a commenté Jean Rajotte, qui est à la tête d’un comité de citoyens qui a multiplié les démarches pour mettre de la pression sur le conseil municipal.

Après avoir enduré pendant plusieurs années le camionnage lourd, son comité a entrepris des démarches depuis près de trois ans. « Nous avons envoyé des lettres et nous avons fait du porte-à-porte, souligne Jean Rajotte. J’aurais aimé que le conseil ne souligne pas seulement le travail des fonctionnaires, mais aussi la ténacité des citoyens. »

Avant l’adoption du règlement par le conseil municipal, le comité de citoyens avait d’ailleurs réussi à faire diminuer quelque peu le trafic lourd. « Il y avait des camions de Kildair qui passaient régulièrement en avant de chez nous. On s’est parlé au téléphone et ils ont compris », raconte M. Rajotte qui réside sur le chemin des Patriotes.

Les démarches entreprises par le comité n’avaient rien contre le camionnage lourd. « Les camionneurs ne seront certainement pas fâchés d’avoir une route qui soit bien définie, croit le président du comité de citoyens. Nous ne sommes pas contre le camionnage, mais le va-et-vient. »

Jean Rajotte est conscient que le règlement ne fera pas l’unanimité. « Ceux qui sont le plus mécontents, ce sont ceux près du boulevard Fiset et de la rue Augusta, indique-t-il. Il y en a quelques-uns qui ruent dans le brancard, mais il faut que les camions passent quelque part. »

Des plaintes régulièrement

La conseillère du district Des Patriotes, Michèle Lacombe-Gauthier, confirme qu’elle recevait régulièrement des plaintes de la part des résidants du boulevard Gagné. « Maintenant qu’il n’y aura que la circulation locale qui sera autorisée, tout le monde est content. J’ai contenté les gens dans mon district », a-t-elle commenté au Sorel-Tracy Express.ca.

Ce règlement encadrant le camionnage lourd est le résultat de longues démarches, a-t-elle poursuivi. « Ça fait dix ans qu’on tente de régler le problème, mais nous devions trouver un terrain d’entente avec les instances au-dessus de nous ».

La prochaine étape sera de sensibiliser les camionneurs à ne pas utiliser les freins « Jacob » lorsqu’ils circulent dans les secteurs résidentiels. « Ça fait du bruit, dit la conseillère. On ne peut pas les interdire, mais nous pouvons installer des pancartes sur lesquelles c’est écrit "Merci ne pas utiliser les freins Jacob". »

AUSSI À LIRE : Sorel-Tracy encadre le camionnage

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