Bientôt l'heure du bilan… et déjà des projets

Par Sébastien Lacroix
Les archéologues Geneviève Treyvaud et Michel Plourde devront réalisés un rapport complet à remettre d'ici juin 2014 sur les trois dernières années de fouilles archéologiques réalisées à Odanak.
Comme leur mandat est terminé, étant donné qu'ils arrivent à la fin du programme triennal, ils devront rédiger un bilan complet qu'ils remettront à Patrimoine Canada, et ce, même si le projet devait se poursuivre l'an prochain.
Une fois les fouilles terminées sur le site du Fort d'Odanak, les archéologues se déplaceront du côté de la chapelle. Ils entreprendront ensuite des fouilles sur quelques sites le long de la rivière Saint-François entre le lac Saint-Pierre et Drummondville.
«Ils amorceront la rédaction du rapport après ça, parce qu'ils pourraient trouver des choses complémentaires qui viennent appuyer certaines de leurs découvertes sur le site du Fort d'Odanak», explique Michèle Bélanger.
Ce rapport contiendra la documentation qui leur a servi de base pour trouver le Fort d'Odanak. Il comprendra également les pièces les plus intéressantes qui ont été trouvées sur place.
Le rapport tiendra aussi compte des différentes analyses qui seront réalisées à partir de la fin des fouilles archéologiques.
Il s'agira d'une grande synthèse du projet qui, en plus de localiser le Fort d'Odanak, vise à mieux comprendre le mode de vie des Abénakis, leur diète alimentaire, leurs techniques artisanales, l'occupation du territoire, etc.
Une exposition et un livre
Les gens de la communauté seront invités au Musée, à la fin septembre, pour une présentation qui dressera le bilan des trois dernières années.
Par la suite, le Musée des Abénakis compte inaugurer une exposition des différents artefacts et des conclusions qui se dégagent de l'étude. Celle-ci devrait être prête vers 2015. Une exposition virtuelle sur le Web, pour découvrir le Fort d'Odanak, est également sur la table.
Un ouvrage pourrait aussi être publié sur le sujet. «Nous aimerions produire un livre qui soit "grand public" pour que les gens puissent mieux comprendre ce qui s'est passé durant les cinquante années d'occupation du Fort», mentionne Michèle Bélanger.
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