Déficit à la Commission scolaire de Sorel-Tracy

Par Maxime Labrie
La Commission scolaire de Sorel-Tracy a enregistré un déficit d'un peu plus d'un million de dollars au terme de son dernier exercice financier, qui se terminait le 30 juin dernier.
Les revenus, provenant des subventions gouvernementales (87,5 %) et de la taxe scolaire (12,5 %), ont totalisé 67 292 053 $, alors que les dépenses ont été de 68 399 073 $, pour un manque à gagner de 1 107 020 $.
Par voie de communiqué la Commission scolaire de Sorel-Tracy indique que les coupes budgétaires imposées au réseau des commissions scolaires au cours des quatre dernières années par le gouvernement du Québec ont eu des « impacts importants » sur sa situation financière.
En point de presse, le 3 octobre dernier, le directeur général de la Commission scolaire, Michel Lefebvre, faisait part de son « inquiétude » en ce qui concerne les nouvelles réductions budgétaires dans le réseau d’éducation publique. Selon lui, ces compressions se feront sentir sur les services directs aux élèves.
Surplus de 93 000 $
La Commission scolaire de Sorel-Tray fait par ailleurs savoir qu'elle dispose d'un surplus de 93 035 $ pour l’exercice financier 2012-2013, une fois la valeur des terrains, les provisions pour avantages sociaux et les dépenses d’amortissement retranchées.
Il s'agit d'une « bien maigre somme par rapport aux besoins sans cesse croissants des élèves », mentionne la Commission scolaire dans un communiqué diffusé au lendemain de la séance ordinaire du conseil des commissaires, le 15 octobre.
Des solutions à court et à long terme
La députée de Richelieu et ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique, Élaine Zakaïb, dit pour sa part reconnaître les efforts de la Commission scolaire de Sorel-Tracy. Elle a rappelé que le gouvernement cherchait des solutions à court et à long terme.
« À court terme, il y aura une diminution de la taxe scolaire au cours des deux prochaines années, afin que les contribuables ne soient pas les seuls à supporter les frais qu’occasionne la fin de l’aide temporaire de péréquation qui était versée aux commissions scolaires », fait-elle savoir.
À moyen terme, Mme Zakaïb indique que le gouvernement veut procéder à une révision en profondeur du financement, de la gestion et de la gouvernance des commissions scolaires par un groupe d’experts. « C’est très sain de revoir périodiquement son mode de financement et de fonctionnement, surtout quand la réalité a changé », dit-elle.
La ministre insiste par ailleurs sur le fait qu’il n'est pas question d’abolir les commissions scolaires. « Ce qui nous importe, c’est le bien-être et la réussite de l'élève. Et, nous devons tous être des alliés dans notre désir d’assurer la réussite scolaire des jeunes. »
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