Des foules records, une programmation musicale étoffée, de nouvelles activités culinaires, des revenus de billetterie qui ont presque doublé : malgré un déficit de 64 500 $, le comité organisateur dresse un bilan positif de la 36e édition du Festival de la gibelotte.

Selon le directeur général, Laurent Cournoyer, l'événement a été un immense succès, bien qu'un déficit de 64 500 $ ait été enregistré. Ce montant représente 4,5 % du budget total, qui était de 1,4 M$.

Pour expliquer ce déficit, M. Cournoyer fait remarquer qu'en moyenne, le financement public pour un festival représente 28 % du budget, « alors que dans notre cas, il a été d'un peu moins de 10 %, puisque nous avons reçu 22 000 $ en subventions ».

De plus, contrairement à d'autres événements du genre, le Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy n'a pas de structure de bénévolat. « Tous nos employés sont payés. C'est une fierté, mais en même temps, ça coûte cher », explique M. Cournoyer, qui a d'ailleurs mentionné que l'aspect de bénévolat sera développé pour la 37e édition du festival, qui aura lieu du 4 au 12 juillet 2014.

Une grande affluence au centre-ville

Avec des artistes comme Simple Plan, Marc Dupré et Robert Charlebois, qui ont foulé les planches de la scène principale, il y a eu une « très grande affluence sur le site du festival », ce qui a eu un impact sur les retombées économiques des commerçants.

Or, le président du festival, Denis Gagné, explique que « plus des trois quarts des festivaliers présents sur le site au centre-ville n’assistent pas aux spectacles présentés à la scène Loto-Québec, au quai Richelieu ». Ceci a donc des répercussions économiques sur le festival, puisque comme 90 % de la programmation est offerte gratuitement, les spectacles payants constituent l'un des principaux revenus permettant de boucler le budget.

Les activités sportives, comme le tournoi de basketball trois contre trois, la quatrième édition du Défi Vélo Lussier et la course de 5 km – qui a connu un taux de participation record –, ont été populaires.