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Le réseau des Cégeps rapporte près de 10 milliards à la société québécoise

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28 novembre 2014
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Marie-Philip Chaput
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Par Marie-Philip Chaput, Journaliste

 

Selon l’étude, La contribution économique des cégeps et des centres collégiaux de transfert de technologie, réalisée par KPMG-SECOR pour la Fédération des cégeps et le Réseau Trans-tech, le réseau collégial public, avec ses 48 établissements et ses centres collégiaux de transfert, rapportait annuellement, en 2012-2013, 9,8 milliards de dollars à la société québécoise. 
 
De ces 9,8 milliards, 6,5 milliards ont été gagnés en augmentation de la productivité liée à l’amélioration du capital humain, qui est le fruit des efforts menés par les cégeps pour assurer le développement personnel et professionnel des jeunes.
 
Le président-directeur général de la Fédération des cégeps, monsieur Jean Beauchesne explique que les dépenses liées à l’éducation ne sont pas excessives et rapporte de l’argent au final. «La Commission sur la révision permanente des programmes a récemment laissé entendre que les dépenses du Québec en matière d’éducation ne sont pas excessives. Nous pouvons maintenant ajouter que la société québécoise se voit au contraire offrir un excellent retour sur son investissement dans le réseau des cégeps, en plus des avantages que tirent de leur formation les jeunes et les adultes qui le fréquentent depuis près de 50 ans ».
 
Selon l’étude de KPMG-SECOR, les cégeps représentent un gain important pour les contribuables. « Comme les diplômés du cégep ont de meilleurs revenus que les personnes qui ne possèdent qu’un diplôme du secondaire, ils contribuent davantage aux recettes gouvernementales. En 2013, les revenus additionnels de l’ensemble des diplômés du collégial ont permis de récolter un milliard de dollars supplémentaires en taxes et impôts », a précisé monsieur Daniel Denis, responsable de projet et associé chez KPMG-SECOR.
 
De plus, un étudiant de cégep jusqu’à l’obtention de son diplôme d’études collégiales, constitue une dépense publique de l’ordre de 47 000 $. Une fois son DEC obtenu, ce même étudiant produira des entrées fiscales de 200 000 $ de plus pour le gouvernement sur l’ensemble de sa vie active.
 
 
 

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