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Pieds plats ou creux : sont-ils héréditaires ?

Par Texte commandité
Les pieds creux sont l’exact contraire des pieds plats : ils occasionnent des défauts d’appui qui peuvent être lourds de conséquences faute de soins. D’où viennent ces malformations et comment les prendre en charge ?
Pieds creux ou plats : un problème de voûte plantaire
- Les pieds creux souffrent d’une voûte plantaire trop prononcée : la courbe du pied est alors plus forte que la normale, le pied ne repose pas entièrement sur le sol. Cette malformation provoque un déséquilibre compensé par un appui sur le bord extérieur. Conséquences : des durillons se forment, des problèmes osseux et articulaires apparaissent notamment au dos, la station prolongée debout est pénible.
- Les pieds plats sont fréquents, voire normaux chez l’enfant. Les pieds ont alors tendance à s’affaisser vers l’intérieur, parfois les genoux sont également déviés vers l’extérieur. Habituellement, tout rentre dans l’ordre spontanément avant 12 ans. Dans le cas contraire, on pourra incriminer un problème de surpoids, de déficience musculaire, mais aussi d’hérédité. Des contractions musculaires peuvent apparaître ainsi qu’un boitillement à l’adolescence. La prise en charge sera indispensable pour éviter des compensations articulaires et musculaires irréversibles, notamment sur la colonne vertébrale.
Des causes multiples
Qu’il s’agisse de pieds creux ou plats, les facteurs héréditaires sont prédisposants, à l’instar de la scoliose par exemple. Il faut toujours néanmoins consulter un podiatre à Montréal, car des corrections sont possibles, surtout si la prise en charge est précoce. À défaut, certains problèmes pourraient conduire l’adolescent à renoncer à son sport favori. Il faut également écarter d’autres causes possibles que l’hérédité : une pathologie neurologique ou musculaire.
Un bilan podiatrique est donc essentiel. Il sera accompagné d’un programme de soins préventifs pour les chevilles et les pieds, par exemple courir pieds nus pour éviter les erreurs de posture ou les blessures type tendinite ou aponévrose. Des exercices d’étirement soulageront également les pressions subies par le fascia.
En cas de pieds plats, le port de semelles sera conseillé ainsi que des séances de rééducation. La chirurgie n’est envisagée qu’en cas de gêne très importante. Une consultation chez un podiatre compétent à la puberté permettra de vérifier la morphologie des pieds et de rechercher un éventuel défaut d’appui à corriger. Ceci est d’autant plus important que le problème peut provenir d’une région anatomique plus haute : une jambe plus courte que l’autre, un problème de bassin ou de hanches.
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