Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Des efforts sont prodigués par les agriculteurs afin de diminuer l’usage des pesticides

Cohabitation harmonieuse en zone agricole en Montérégie 

durée 13h00
21 janvier 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Catherine Deveault

L'emploi de pesticides a pour but de protéger les cultures contre les pertes occasionnées par des insectes nuisibles, des herbes envahissantes et des maladies de plantes. L’UPA de la Montérégie, 13 MRC, dont celle de Pierre-de-Saurel et l’agglomération de Longueuil souhaitent informer la population sur les efforts qui sont prodigués par les agriculteurs afin de diminuer l’usage des pesticides.

Cette initiative est issue de la campagne de sensibilisation à la cohabitation harmonieuse en zone agricole qui a été lancée grâce au soutien financier du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).

L'UPA note que les agricultrices et les agriculteurs sont sensibilisés aux questions essentielles entourant les pesticides. En préservant la biodiversité, la qualité des eaux de surface et souterraines ainsi que la santé des sols, les productrices et producteurs assurent non seulement la viabilité de leur ferme, mais surtout la santé de la population, que ce soit la protection de leur famille, de leurs employés et du voisinage, ou la salubrité des aliments. Avec une utilisation parmi les plus faibles au monde (2,9 kg par hectare), le Québec est un chef de file en ce qui concerne la quantité moyenne de pesticides appliquée. Sur une période de 10 ans (2006-2017), on parle d’une réduction de 14 %. 

Produits préalablement autorisés et connaissance des plantations

De plus, L'UPA mentionne que les produits utilisés en agriculture sont préalablement autorisés par les agences gouvernementales. Santé Canada impose un encadrement strict lié à l’utilisation et des limites quantitatives précises de traces pouvant se retrouver sur les aliments. Cette limite est de 100 à 3 000 fois plus basse que le seuil de sécurité établi. En plus de ne pas pouvoir appliquer n’importe quel produit, l’utilisation de certains nécessite l’encadrement d’un agronome. Finalement, des distances entre l’endroit d’épandage des pesticides et les bâtiments, les cours d’eau et les sites de prélèvement d’eau doivent être respectées. 

Les fermes familiales tendent à diminuer l’usage des pesticides en employant notamment des techniques de dépistage dans leurs champs, des rotations de culture et des moyens de gestion intégrée, c’est-à-dire qu’ils connaissent leurs plantations, les ennemis de leurs plantes et les alliés qu’ils peuvent trouver naturellement dans l’écosystème. Par ces techniques alternatives de prévention, de suivi et d’intervention, certains producteurs réussissent à réduire de façon importante l’utilisation de produits phytosanitaires. 

 

 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


19 avril 2024

Technologistes médicaux: une pénurie silencieuse qui crée des retards dans le réseau

Travailleurs de l'ombre et métier méconnu du public, les technologistes médicaux sont essentiels pour traiter les patients. Toutefois, une «pénurie critique» de technologistes sévit présentement au Québec, ce qui engendre des retards dans le réseau de la santé.  Les analyses effectuées par les technologistes médicaux permettent au médecin de ...

18 avril 2024

Près de 80 % des Québécois veulent une loi sur le don d'organes

Alors que l'Assemblée nationale se penche sur des façons d'améliorer la performance du Québec en matière de don d'organes et de transplantation, un nouveau sondage révèle que près de 80 % des Québécois sont favorables à l'adoption d'une loi pour y arriver.  Selon la directrice générale de Transplant Québec, Martine Bouchard, cela démontre ...

15 avril 2024

Héma-Québec met en valeur ses bénévoles pour la Semaine de l'action bénévole

À l'occasion de la Semaine de l'action bénévole qui s'amorce dimanche, Héma-Québec souhaite mettre de l'avant la contribution des milliers de bénévoles qui participent à la collecte de produits sanguins dans la province.  Parmi eux figure Nicolas Bergeron, 24 ans, qui s'implique dans l'organisme depuis maintenant six ans. Il a effectué son ...