Association québécoise des neuropsychologues (AQNP)
Une première Journée de la santé cognitive sera présentée le 14 octobre
L’Association québécoise des neuropsychologues (AQNP) présente la toute première Journée de la santé cognitive qui se tiendra le 14 octobre et qui s’adresse aux aînés mais aussi à leur entourage, aux intervenants du milieu et aux futurs aînés.
À cette occasion, l'association partagera des informations, des idées d’activités et des trucs pratiques sur sa page Facebook et son site internet. Aussi, des consultations gratuites avec des neuropsychologues seront offertes sur ces mêmes adresses.
Qui plus est, la journaliste Janette Bertrand proposera une rencontre virtuelle sur le thème « Comment bien vieillir, même en temps de pandémie » durant laquelle elle échangera avec deux spécialistes en neuropsychologie du vieillissement sur la santé cognitive des aînés. Elles discuteront de la situation actuelle, des facteurs et des stratégies pour préserver la santé cognitive. Elles aborderont également l'avenir et les pistes de solution.
« Bien qu’il soit trop tôt pour comprendre l’impact réel du confinement, une évidence se pointe le bout du nez : si on continue à isoler les personnes âgées, et à ne pas tenir compte de leur santé psychologique, on se dirige tout droit dans le mur! », de préciser l'organisme par voie de communiqué de presse.
Celui-ci indique également qu'aujourd'hui, plus de 500 000 Canadiens sont atteints d’un trouble neurocognitif et 76 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de trouble neurocognitif chaque année, selon les informations de la Société Alzheimer du Canada.
À ce propos, en 2017, la Commission sur la prévention de la démence a souligné 12 facteurs à risque qui sont, entre autres, la consommation d’alcool excessive, le tabagisme, l'obésité, la dépression, l'inactivité physique ainsi que les contacts sociaux peu fréquents.
« Ces facteurs sont en quelque sorte des outils à notre portée pour nous aider à nous responsabiliser et à prendre en charge notre vieillissement. Car oui il est possible d’avoir un meilleur contrôle sur notre santé cognitive et ainsi prévenir en partie la dégénérescence », d'ajouter Anne Décary, spécialiste en neuropsychologie.
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