Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Grippe aviaire

Environnement Canada demande à la population de signaler les oiseaux morts

durée 12h00
17 juillet 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Environnement Canada demande à la population de signaler les carcasses d’oiseaux morts qu’ils découvrent aux autorités afin de leur permettre de faire un suivi de la progression de la grippe aviaire, qui a fait des ravages l’année dernière. Toutefois, la situation est presque de retour à la normale cette année, selon un biologiste. 

La grippe aviaire est une maladie qui est présente de façon naturelle chez les oiseaux, explique Matthieu Beaumont, biologiste de la faune pour les opérations régionales du Service canadien de la faune, pour la région du Québec.

«Il y a eu un épisode de grippe aviaire l’année dernière qu’on dit hautement pathogène. C’est une nouvelle souche qui est venue de l’Europe, qui est arrivée au Québec puis au Canada lors des migrations du printemps 2022. Il y a eu des épisodes de mortalité», détaille M. Beaumont. 

Des éclosions ayant causé de nombreuses morts d’oiseaux ont été rapportées dans la région du Bas-Saint-Laurent en mai et en juin 2022, chez les eiders à duvet. L’espèce du fou de Bassan, dans le golfe du Saint-Laurent, a aussi connu des éclosions. 

«Il y a eu des épisodes un peu moins importants, notamment durant la migration d’automne, dans le sud du Québec. Dans le coin de Saint-Jean-sur-Richelieu, il y a eu des oies blanches qui ont été retrouvées mortes au mois de novembre», ajoute M. Beaumont. 

Cependant, en 2023, «la situation est presque normale comparativement à l’année dernière où il y a eu des épisodes de mortalité chez les oiseaux sauvages quand même assez importants», dit-il. 

Le public est malgré tout invité à signaler les oiseaux morts qu’il trouve à la ligne de signalement de leur province, indiquée sur le site web d’Environnement Canada. Ces informations permettent aux spécialistes de faire un suivi des mortalités liées à la grippe aviaire, notamment. 

Les espèces à signaler sont les oiseaux aquatiques, comme le canard, la bernache et le héron, ainsi que les charognards, incluant les urubus et les pygargues à tête blanche. 

Est-ce dangereux pour les humains?

Les cas de transmission de la grippe aviaire chez les humains sont «très rares», rassure Matthieu Beaumont. Dans tous les cas, il n’est pas recommandé de toucher une carcasse d’oiseau, rappelle-t-il. 

Les quelques cas de grippe aviaire chez l’humain touchent «souvent chez les ouvriers qui sont appelés à travailler lors d’une éclosion dans des installations agricoles», indique M. Beaumont. 

Cette maladie peut aussi être transmise aux animaux de compagnie, même si peu de cas ont été rapportés. Il ne faut donc pas laisser son chien, par exemple, s’approcher d’un oiseau mort. 

«Chez les mammifères, il y a eu des cas répertoriés surtout chez le renard, les charognards», précise le biologiste. 

———

Cette dépêche a été rédigée avec l'aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

Coralie Laplante, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 9 septembre 2025

Ottawa veut suivre le recours à l'intelligence artificielle dans la fonction publique

Alors que de plus en plus de ministères fédéraux ont recours à des outils d'intelligence artificielle (IA), Ottawa souhaite adopter une approche plus systématique en matière d'utilisation de l'IA dans le cadre d'une stratégie lancée plus tôt cette année. Cette approche comprend la création d'un registre public des projets d'IA au sein du ...

Publié le 1 août 2025

Étude: peu de différence entre 7000 et 10 000 pas par jour

L'objectif bien connu de dix mille pas par jour n'offre que peu d'avantages pour la santé si on le compare à une cible de sept mille pas par jour, conclut une nouvelle revue systémique publiée par des chercheurs australiens. Oui, disent les auteurs, marcher dix mille pas par jour plutôt que sept mille réduit le risque de décès toutes causes ...

Publié le 31 juillet 2025

Hausse des décès du cancer du col de l'utérus chez les 35-44 ans au Canada

On observe une montée des décès du cancer du col de l'utérus chez certains groupes de femmes au Canada, en particulier les 35-44 ans. Le Dr Marc Steben, président du Congrès mondial sur les ITS et le VIH, qui se tenait à Montréal cette semaine, déplore que le Canada ne mette pas en place une stratégie nationale pour dépister le VPH, la principale ...