Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

COVID-19

Québec considère la "transmission communautaire" du virus

durée 14h43
4 avril 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Inès Lombardo, Journaliste

Lors du point de presse ce samedi 4 avril, Le Dr Arruda et la ministre de la Santé Danielle McCann ont fait d'importantes annonces sur la transmission du virus, devenue "communautaire" au Québec, ainsi que sur les cliniques d'évaluation.

Des zones "rouges", considérées comme plus touchées par le virus ont été identifiées au Québec, ce n'est plus un mystère.  À ce stade de la crise, le Dr Arruda a annoncé qu'il était temps de commencer à considérer "la transmission communautaire" au sein de la province.

Peu employée précédemment, cette expression désigne le fait que le virus n'est plus uniquement transmis par les personnes revenant de voyages extérieurs au Canada. Les personnes atteintes de la COVID-19 sont désormais bien ancrées dans la société, sans avoir nécessairement voyagé avant.

Le directeur général de la santé publique a ainsi précisé: "On considère qu’une personne qui présente des symptômes similaires avec le coronavirus (comme le SRAS, le rhume ou la grippe) sont compatibles avec le coronavirus." Cela, sachant que les dynamiques entre régions sont différentes mais qu'au stade où le Québec est rendu, considérer cette "transmission communautaire" est important pour ne pas anéantir les efforts de la population.

Des substituts de médicaments et l'ouverture de cliniques d'évaluation

De son côté, dans cet esprit du maintien des efforts, Mme McCann a évoqué le rôle des centres désignés d'évaluation: "On parle de 6997 personnes qui ont besoin de soins. Il existe 93 de ces cliniques. On veut veut concentrer les gens qui contractent la COVID-19 pour éviter qu'ils ne croisent les autres. Ces mesures sont faites pour administrer les soins requis et protéger". Les personnes atteintes du virus peuvent toujours communiquer avec le  1 877 644-4545. 

Par ailleurs, la semaine prochaine, les ouvertures aux interventions semi-urgentes seront également admises, selon la ministre.

Questionnée sur une éventuelle pénurie de propofol, la ministre de la santé McCann a assuré que le personnel de santé administrait ce médicament de manière très rigoureuse, mais qu'en effet, Québec recherche actuellement des médicaments qui feraient office de substitut. L'approvisionnement est centralisé au ministère, comme pour l'équipement de protection. Aucune précision sur l'état des réserves n'a été donnée; des informations seront données dans les prochains jours.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Près de 2000 ménages ont recours à un service d'aide pour trouver un logement

Quelques jours avant la fin de la majorité des baux de logement au Québec, près de 2000 ménages ont recours à un service d’aide à la recherche de logement (SARL). Selon des données de la Société d'habitation du Québec (SHQ), en date du 25 juin 2025, 1989 ménages étaient accompagnés par un service d'aide pour trouver un logement. De ce nombre, ...

Publié hier à 15h00

Récupération des médicaments: les Québécois sont bien informés, mais lents à agir

Bien que les Québécois sachent majoritairement comment disposer adéquatement de leurs médicaments et autres produits pharmaceutiques, ils sont encore trop peu nombreux à mettre ce savoir en pratique, souligne un nouveau sondage dont les résultats ont été partagés en primeur avec La Presse Canadienne. On constate aussi certaines lacunes, au sein ...

Publié hier à 9h00

Québec lance un site web regroupant des applications validées en santé mentale

Dans le but de bonifier l'offre de services en santé mentale et de réduire la pression sur le réseau, le ministère de la Santé et des Services sociaux lance jeudi un nouveau site web gouvernemental regroupant une vingtaine d'applications approuvées par des experts. Il existe sur ce marché plus de 350 000 applications disponibles, mais seulement 2 ...