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Les PPAQ, dont l'organisme est basé en Montérégie, a lancé un livre

100 ans d'acériculture au Québec: une histoire à raconter

durée 16h00
18 février 2020
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Par Salle des nouvelles

La saison des sucres 2020 s’annonce mémorable, si l'on se fie à la cérémonie d’entaillage d’un érable qui a eu lieu ce matin. Véritable tradition annuelle dans le milieu acéricole, l’événement qui lance officiellement la saison des sucres a pris des airs de fête, à l’érablière du parc du Bois-de-Coulonge à Québec, où l’on a souligné le 30e anniversaire de la mise sur pied du plan conjoint en acériculture. Les représentants de l'organisme des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) basé à Longueuil, en ont profité pour lancer le livre Si l’érable m’était conté, qui relate 100 ans d’histoire en acériculture au Québec.

L’année 2020 coïncide avec le 30e anniversaire de la création du plan conjoint en acériculture. Pour l’occasion, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec tenaient à raconter leur histoire et celle de notre patrimoine, afin de la faire connaître au plus grand nombre. C’est ainsi qu’est né le livre Si l’érable m’était conté : 1920 – 2020, 100 ans d’acériculture au Québec.

L'acériculture, une économie et un environnement stable

Comme le mentionne Serge Beaulieu, président des PPAQ depuis 2007, et déjà présent en 1989 lors de la création du plan conjoint : « Si devenir producteur acéricole à temps plein et en faire sa profession était presque impossible à imaginer des années 1950 aux années 1980, il existe maintenant, en 2020, de nombreuses régions au Québec où l’acériculture est devenue la principale production agricole. L’acériculture représente aujourd’hui 10 500 emplois à temps plein au Québec et 600 millions de dollars pour l’économie d’ici. Le travail collectif des 11 300 acériculteurs et acéricultrices et celui de toute une filière permettent de créer un environnement stable pour l’industrie acéricole. »

L'organisation est née d’une volonté partagée par plusieurs de faire évoluer cette production en la faisant passer d’une activité économique d’appoint à un secteur économique à part entière. Dans le livre, il était forcé de parler de tous ceux et celles qui ont cru hier et qui croient aujourd’hui que, « pour avancer, il vaut mieux le faire ensemble, collectivement, cela permet d’aller beaucoup plus loin », poursuit M. Beaulieu.

Construit en 16 chapitres entrecoupés de photos de familles acéricoles, le livre Si l’érable m’était conté, 1920 – 2020: un siècle d’acériculture au Québec campe le contexte qui, dès les années 1920, a mené à l’action collective et à la création du système acéricole québécois. Il raconte une histoire de passion et la réalisation du potentiel d’un produit dont le Québec est le premier producteur mondial.

La saison des sucres est lancée !

C’est le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, qui, perceuse en main, a procédé à l’entaillage officiel ce matin. « Le sirop d’érable constitue un élément clé de l’identité culturelle et culinaire québécoise. L’ouvrage lancé aujourd’hui fait comprendre encore davantage la place qu’occupe ce produit dans l’imaginaire collectif et le patrimoine québécois. Rappelons que cet or blond est une richesse exclusive à l’est de l’Amérique du Nord et plus particulièrement au Québec, d’où provient environ 90 % de la production canadienne et 70 % de la production mondiale. Nous sommes très conscients du rôle majeur de l’industrie dans notre économie. Le savoir-faire des acériculteurs québécois fait la fierté de tout le Québec », a déclaré le ministre.

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